dimanche 17 mars 2013

Citation Négociation


« La règle de base pour ses négociations : faites marrer les gens, que ce soit pour les mettre à l'aise ou, au contraire, pour les déconcerter. »
Antoine Riboud

Coaching de performance : Etape 3 - Interactions

Dans les étapes précédentes j'ai abordé les principes et les comportements liés à la fin et aux moyens (etape 1), et de notre comportement à l'égard des règles (étape 2).
Le troisième domaine que je vous propose d'explorer est celui de l'interaction avec notre milieu.
Au préalable je me permets de rappeller les principes suivants :
Tout individu se comporte différemment selon les situations et les contextes. Cette capacité d'adaptation est le résultat de notre éducation et des expérimentations passées. Cet apprentissage nous permet de développer un niveau de confiance en soi pour des situations courantes auxquelles nous sommes confrontées et génère un confort dans notre prise de décision qui devient instinctive.
A l'inverse le coaching de performance nécessite de développer de nouveaux comportements, adaptés à des situations "extraordinaires" qui génèrent une forte motivation mais également un stress qui résulte des besoins d'adaptation.

Pour l'étape 3 le domaine à explorer est celui de l'interaction.
L'interaction est le résultat de votre comportement en situation d'échanges avec votre environnement.
Il convient de distinguer deux états disctincts que sont :
- L'état de sympathie qui résulte des émotions de l''affection, de l'empathie et qui induit un comportement instinctif voir spontané.
- L'état de maîtrise : qui souligne une volonté de contrôle, d'efficacité qui induit un comportement stable, prévoyant et rationnel.
Il est intéressant de constater que dans l'ensemble de nos relations nous ne sommes pas identiques en termes de comportement : situations personnelles, professionnelles, affectives...
Mais l'expérience tend à démontrer que contrairement aux idées reçues il n'existe pas un type de comportement pour une situation, mais que selon les individus votre message et la qualité de vos échanges seront d'autant plus pertinents qu'ils seront adaptés aux individus auxquels vous vous adressez.
Explorez en situation professionnelle, les effets sur vos interlocuteurs d'un comportement plus en empathie, sympathie, apprenez à les connaître (loisirs, passions, valeurs) et vous percevrez comme ils peuvent devenir agréables.
En situation personnelle, il nous arrive parfois d'aborder les choses sur le ton de la rigolade, du conseil du bon copain, mais si vous vous positionniez de manière plus rationnelle, plus argumentée, vos messages ne passeraient ils pas mieux ? en particulier pour des personnes en situations difficiles ?

Ma proposition : observez vous dans ces différentes situations, observez les comportements de vos interlocuteurs.
Essayez de changer d'état pour être plus proche (en sympathie) ou plus rationnel (en maîtrise) est ce que cela modifie votre relation et votre impact ? comment appréciez vous ces changements ?
Je vous invite à me faire part de vos observations
David votre coach performance.

jeudi 7 mars 2013

Le coaching de groupe


Des équipes à plusieurs têtes
Distinct du coaching d’équipe, le coaching de groupe met en jeu des individus partageant les mêmes objectifs de recours à un accompagnement professionnel, mais sans que ceux-ci soient dictés par la réalisation d’une symbiose d’équipe. L’un de ses procédés s’articule en revanche autour de la même intelligence de mouvement que le coaching d’équipe, à savoir s’enrichir des expériences des autres, mais tout en tenant compte des individualités prenant part aux activités de coaching. La principale différence entre les deux démarches selon Isabelle Harlé, coach et fondatrice d’Acteüs, société d’accompagnement du management des entreprises, est que “le coaching d’équipe ne conçoit pas la demande d’un participant en tant que besoin personnel d’un membre isolé de l’équipe”.
En effet, dans le coaching d’équipe, ce besoin serait plutôt un élément constitutif d’une demande plus globale et subordonnée au fonctionnement de l’équipe. Là où le coach d’équipe agit en tant que guide de l’ensemble de son groupe, considéré comme un corps entier, le coach de groupe se sert du corps en tant qu’ensemble pour guider les différentes têtes hissées sur lui. Les personnes rassemblées financent les services d’un coach et organisent des journées de travaux avec celui-ci. Elles n’ont pas directement affaire les unes aux autres en dehors des séances de coaching, leur volonté de procéder ensemble aux activités d’accompagnement n’est donc pas intéressée, même si celles-ci doivent s’articuler autour d’une thématique commune.
Les séances sont divisées en séquences qui procèdent des demandes adressées par chacun des participants au coaching, et durant lesquelles le tenant de la demande est prioritaire. En général, les autres participants tirent des leçons édifiantes des séquences qui ne les concernent pas directement. C’est en fait une méthode qui fusionne les avantages du coaching individuel par un essai de réflexion sur les réponses aux besoins propres d’un individu, et la profitabilité du coaching d’équipe par la captation de l’énergie collective créée par le double-échange entre le groupe et le coach, et entre les éléments du groupe lui-même. Les demandes formulées lors d’une journée de coaching doivent toutefois être liées par une thématique commune au groupe, comme le management par exemple, la liberté d’entreprendre ou encore l’amélioration de la communication, ce qui suppose que les participants soient liés par des préoccupations semblables, mais pas nécessairement identiques.
“Il est important de savoir assembler les groupes de coaching, c’est-à-dire faire en sorte qu’ils aient un même niveau hiérarchique dans différentes entreprises, ou qu’ils remplissent les mêmes fonctions dans différentes filiales d’une même entreprise”, assure Isabelle Harlé. Car ainsi, une connexion entre leurs requêtes peut être pensée par le groupe ou formulée à l’initiative du coach, et venir enrichir les procédures de recherche de solutions. Les réponses des uns font écho aux questionnements des autres, ce qui crée une vraie dynamique de résonance.
Par Nejiba Belkadi