Cumuler les situations difficiles professionnelles, personnelles, relationnelles, financières, affectives….ça peut arriver comme le disait un homme politique célèbre « les emmerdes ça volent en escadrille ! »
Plus sérieusement nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre à des difficultés ce qui fait la différence, c’est notre capacité à prendre des décisions, à saisir les opportunités, pour faire évoluer la situation.
Le non changement est rassurant en période de réussite et il peut limiter la capacité d’innovation et de progression, mais également en situation d’échec. La tendance à se réfugier dans des comportements habituels alors que la situation dérape est rassurante dans une période de troubles mais les conséquences sont sans surprises : mêmes causes, mêmes effets.
Prendre du recul pour analyser la situation est nécessaire, comprendre avec objectivité les causes de vos difficultés :
- Quel a été mon rôle dans la situation que je subis ?
- Quels ont été mes décisions, mes comportements ?
- Est-ce que cela traduit mes pensées, mes ressentis ?
- Me suis-je trompé de voie ?
Ces questions conduisent rapidement à s’interroger sur ce que l’on désire vraiment, ses valeurs, ses choix de vie…et si cela n’était pas clairement exprimé… est ce que ce pourrait être la cause de mon mal être et de mon manque d’enthousiasme ?...
Le constat d’échec s’il est assumé (ce n’est pas toujours la faute des autres…) permet d’évoluer et de progresser en apprenant à se connaître et en s’interrogeant sur le sens de sa vie.
Mais quelles sont ces décisions qui peuvent changer ma vie ?
Quelle que soit votre situation des opportunités s’offrent à vous et plus votre comportement est ouvert et accessible plus elles sont nombreuses mais leur forme varie :
- Réseaux de relations déjà connus (personnels et / ou professionnels)
- Nouvelles rencontres (en réel ou en virtuel via les réseaux sociaux ou autres…)
- Medias et Publications : offres d’emplois, annonces, décisions politiques, orientation de son territoire…
Au-delà de l’opportunité et de votre capacité à la transformer, vous devez être acteur du changement pro actif (je suis conscient de mes faiblesses et je travaille pour les améliorer mais je valorise également mes qualités).
Ce travail sur soi n’est pas une évidence il nécessite parfois d’être accompagné pour l’aborder positivement en toute objectivité. En effet, la remise en cause ne doit pas être une autocritique sévère car cela n’aboutit qu’à détruire la confiance en soi et sa capacité à agir.
Accepter et reconnaître l’intérêt d’être accompagné c’est prendre une première décision et affirmer la volonté de s’en sortir.
Evoluer vers la spirale positive de la réussite ce pourrait être :
- Provoquer les opportunités en étant ouvert sur le monde et les autres
- Réaliser les choix qui me correspondent (valeurs, aspirations, qualités…)
- Evoluer son comportement pour maintenir sa motivation
- Apprécier au quotidien toutes les composantes de la nouvelle situation
- Se fixer des objectifs d’évolution comportementale à courts termes et les atteindre
- Et surtout se dire que rien n’est acquis et qu’il convient de s’appliquer au quotidien à mettre en œuvre chacune de ses étapes car la vie nécessite sans cesse de s’adapter et d’évoluer.
Je conçois mon rôle de coach comme un guide qui accompagne son client dans la découverte de ses objectifs en cohérence avec son véritable potentiel. En tant que coach je vous aide à dépasser vos limites en adoptant une véritable stratégie et votre plan d'actions personnalisé. Mes domaines de prédilection sont la gestion de projet et la maîtrise du temps, le management, les leviers de performance et les adaptations dues aux changements de vie.
vendredi 8 juillet 2011
Rompre la spirale de l’échec, est ce une question de volonté ?
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Bonjour,
RépondreSupprimerMembre de Rezotour, j'ai lu avec attention votre commentaire dans lequel, je le pense, 95% de la population actuelle peut se reconnaître sur certains points que vous citez. Bravo!
Je suis d'accord avec vous, mais vous avez oublié à mon sens de mentionner que la situation mondiale dans laquelle nous vivons est aussi en partie responsable de nos échecs (ou de nos réussites, mais cela dépend ce que l'on appelle la réussite!).
Bien entendu, il faut s'adapter à un monde qui ne peut pas changer selon nos goûts et qui est en perpétuel évolution, mais il faudrait aussi cesser de nous culpabiliser quand nous vivons des situations difficiles, même si nous avons quand même une part de responsabilité qui nous revient et que nous devons l'analyser pour en tirer le meilleur parti pour l'avenir.
Personnellement, je pratique "le volontairement optimiste" tous les matins en me levant, ce qui exige d'avoir fait un travail en amont sur soi-même. Je me dis aussi que je n'attends rien de personne sinon que de moi-même, ainsi si je n'espère rien des autres, je ne risque pas d'être déçue et tout ce qui me vient d'eux m'arrive comme un cadeau (quand cela est bon pour moi évidemment). Je pense également qu'il n'est trésor que de vivre à son aise... et je fais tout pour conserver ce confort.
Oui, rompre la spirale de l'échec est une question de volonté car il y a peu de gens qui gagnent au loto ou au tiercé, voient leur entreprise rencontrer un essor surprenant, ou rencontrent la personne de leurs rêves.
De plus, la richesse intérieure n'a rien à voir avec la richesse "extérieure". Mais la volonté ne suffit hélas pas et vous en êtes bien conscient puisque vous proposez des "techniques". Mais comment faire quand inconsciemment (ou consciemment du reste, pour des raisons de faiblesse psychologique ou physique), la personne ne peut pas trouver le courage ou simplement l'envie de le faire au fond de son être?
Je pense également que notre éducation est en grande partie responsable de cet état d'échec, je veux dire celle que nous avons reçu de notre famille, de l'école, puis aussi, celle que nous recevons tous les jours via les médias.
La morale judéo-chrétienne n'y est pas pour rien, la société de consommation non plus, la perte des valeurs élémentaires que tout être humain devrait porter en lui en exemple, etc.
C'est sans doute ce que je reproche le plus dans votre manière de voir: vous vous axez sur l'humain sans inclure les effets que son environnement peut avoir aussi sur ses pensées et ses actions, ce qui ne peut apporter qu'une réflexion plus ou moins teintée de culpabilité.
Et s'il faut assumer ses erreurs, il faut savoir aussi de ne pas en assumer toute la responsabilité, pouvoir aussi se pardonner et rendre aux autres ce qui leur appartient.
Sur ce, forte de savoir tout ce que je sais, je voudrai bien que vous m'expliquiez pourquoi je n'arrive quand même pas à accéder à mes désirs profonds. Je ne pense pas en être la seule responsable.
Je suis toute ouie...
Cordialement.
Patricia MILAN