dimanche 25 novembre 2012

Alerte au seuil critique

Lorsqu'en formation de coaching on m'a demandé ce que je pensais des limites, j'ai expliqué simplement que ce pouvait être un objectif à dépasser. Lorsque dans le sport j'ai étudié les seuils physiologiques mesurés à partir de la combinaison fréquence cardiaque et des minimol d'acide lactique par litre sang (autrement dit la douleur musculaire) et j'ai appris à faire progresser ce seuil. Lorsque dans le travail et la vie au quotidien on ressent un seuil d'oppression, la diminution du plaisir par manque de temps, une absence de recul et que l'on ne prend plus le temps de se réjouir des bonheurs de la vie ensemble, alors on est au-delà des limites et du seuil critique et l'objectif serait plutôt de revenir à un niveau de tolérance. Perdre des être chers parce qu'ils ont perdu goût à la vie, rien n'est plus insupportable surtout si l'on se dit que l'on aurait pu écouter, encourager, accompagner pour éviter... J'ai parfois l'impression de revenir au point de départ lorsque mes réflexions se recoupent autour du même sujet : - Faire des choix, définir des priorités pour se concentrer sur l'essentiel - Gérer son temps qui devient une ressource précieuse pour se consacrer à ceux que l'on aime et qui comptent et ce qui peut permettre d'obtenir les résultats que l'on attend sans gaspiller son énergie. Le rôle du coach, de l'ami, du frère c'est aussi d'aider par une écoute attentive, bienveillante à réfléchir sur ces moments de doutes. Réjouissons nous d'avoir à prendre des décisions quand d'autres les subissent mais soyons vigilants à ne pas nous éparpiller. Ces mots me viennent en écho à la disparition de Patrick Edlinger que je sentais si sûr de lui et bien dans sa peau quand je regardais ses images où que je l'écoutais parler de sa passion.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire